L’organisation Daech a exécuté le président du département de physique de l’université de Mossoul dans le Nord de l’Irak après que ce dernier ait fermement refusé de participer à des programmes visant à concevoir et produire des armes biologiques.
C’est le troisième scientifique irakien à être publiquement assassiné pour avoir refusé d’aider Daech à développer une arme biologique. Un objectif désormais ultra-prioritaire de Daech, dont la perte de territoire se poursuit aussi bien en Irak qu’en Syrie.
Des pamphlets de Daech capturés par des militaires irakiens évoquent l’impossibilité d’un retrait ou d’une défaite face aux armées des infidèles (c’est-à-dire les armées syrienne et irakienne) tout en appelant à l’usage d’armes radiologiques, chimiques et bactériologiques. Et dans ce domaine, tous les procédés sont permis: jeter des cadavres dans les barrages d’eau potable, empoisonner les puits et sources d’eau ou propager des bactéries et d’autres toxines pathogènes par divers moyens…
Le chaos…
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